A mon étoile, j'y crois.
Elle brille et me laisse sans voix.
Je t'aime petite étoile et,
Aussi, ne cesse pas de briller,
Entre mon soleil et La voie lactée.
Petit coeur, sans souci ni nébuleuse,
Lumière divine aux formes généreuse,
Ou se noient ténèbres et nefs engloutis,
Tu ne dors ailleurs seule dans ton lit,
Je te regarde sans bruit, de crainte,
à te reveiller et me surprende dans tes plaintes,
Je vais cahin caha sur le plancher des mille et une nuit,
Versant le sable chaud sur tes paupières sans bruit.
Tes yeux restent fermés sur ton âme,
Flirtant avec tes rêves, à devenir corps de femme,
tu soulèves des montagnes, des vents, des marées,
Et souviens de ton frère qui ne s'arrête pas de voyager.
Les voyages, dans mon foureau, où j'ai saisi tant d'orgueil,
Entre expériences aérés, maritimes, terriennes laissant derriere mes deuils,
Je revois, dans le pourpre du soleil, ta silhouette marchant,
Entre des vagues, où les navires tremblant se renversant.
La petite fille, dans ce coquillage, appartient aux horizons perdus,
L'adolescente oeuvrant, artiste, un jour, tu es devenue,
Père est fier, car dans nos yeux il te voit,
Te voyant marcher à ton tour, sur un chemin, qui est à toi.
La vie, mords la à pleine dent s'en en perdre une miette,
Goutte mille saveurs à en perdre la tête,
Mais n'oublie pas qu'avant toi, tout comme toi, on en a gouté,
Aux grands coeurs, grandes âmes, tu as hérité tout comme nous, à partager.
Je t'aime petite soeur et t'aimerai pour toujours,
Mon combat sera que tu saches combien est grand mon amour,
Je suis si content en larmes de t'avoir à mes cotés,
Je ne suis plus seul, merci Papa, je me sens rassuré.